Happy New Year !
Bientôt le soir du 31 décembre, Minuit, les cotillons, les feux d’artifices et cette éternelle question !
« Alors quelles sont vos bonnes résolutions pour 2016 ? »
Un régime, du sport, une nouvelle voiture ?
Fuir cette année passée, dans l’espoir d’un renouveau meilleur ? Mais peut être faut-il s’arrêter deux minutes sur 2015 avant de faire le grand saut et ne pas recommencer les mêmes erreurs…
Voici maintenant quelques semaines que je ne me suis pas exprimé. J’avais prévu de parler des fêtes, de la psychologie new age, version 2.0… et puis, en novembre, de nouveaux attentats, sont venus nous rappeler que l’année se termine comme elle a commencé : avec « la guerre contre le terrorisme ! » C’est malheureusement ce que je retiens en pensant à 2015 (si on ajoute le chômage la crise, la montée des extrêmes…Dur !)
Comment rester positif? Comment envisager 2016 sereinement ?
C’est comme si la guerre était arrivée subitement. Soyons un peu réaliste. Si on y prête un peu d’attention, nous y sommes depuis forts longtemps. Peut être ne s’est-elle jamais arrêtée !
Pourtant, nous avons toujours pu vivre plus ou moins agréablement en connaissance de cause.
La violence des actes est venue interrompre l’insouciance que nous nous étions construite, indéniablement nécessaire pour continuer…
L’ennemi est quasi impalpable. C’est « le terroriste », en somme tout individu en opposition avec l’état qui n’hésite pas à utiliser la terreur pour défendre une cause qui me semble bien complexe à comprendre.
Et il est là.
Très vite, nous avons fait valoir le patriotisme, ressorti les drapeaux (même jusque sur les réseaux sociaux), chanter la marseillaise dans le monde…une autre forme d’extrême pour montrer notre unité : le patriotisme… (L’ensemble interroge néanmoins la position de l’Europe et l’identité européenne mais çà c’est un autre débat que je ne serai mené)
Tous ces actes pour faire résilience.
La résilience est un concept psychologique très rependu en psychologie positive. Médiatisé par le célèbre Boris Cyrulnik, elle se définit comme « la capacité d’un individu de générer des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux pour résister, s’adapter et se fortifier face à une situation de risque » (Oscar Chapital Colchado, 2011).
C’est une force que nous possédons tous. Elle s’exprime différemment suivant ce que l’on vit ; c’est ce qui explique que nous ne réagissons pas uniformément face à une rupture, un décès,…tout changement qui vient bousculer la routine. Et c’est ce que vient notamment soutenir la prise en charge post-traumatique.
C’est aussi ce que nous offre sans nul doute ce rituel des bonnes nouvelles résolutions…
Alors profitons de ce 31 décembre pour faire chacun le bilan de son année, penser à nos réussites, nos échecs aussi, les naissances et les pertes…
Pour trouver l’énergie de repartir, se fixer de nouveaux challenges, et peut-être laisser place à quelques minutes de naïveté pourtant nécessaire pour avancer : retrouver l’espoir d’un monde fait « de possibles et de paix »
Que cette année 2016 puisse vous être positive.