Psychologue, Psychothérapeute, Art thérapeute, je vous propose une aide psychologique pour vous aider à traverser des moments difficiles de vie comme le deuil, les troubles anxieux, les burn out, les syndromes depressifs, les troubles relationnels, les problèmes professionnels ou scolaires, etc. j'ai une approche plutôt intégrative, inspirée de la psychanalyse, les thérapie cognitives et comportementales, l'analyse transactionnelle, la psychologie positive et l'art thérapie à dominante arts plastiques.
Je consulte dans les Yvelines (78) en cabinet au sein de la Maison de Santé Philippe MARZE, 44 rue Aristide BRIAND 78130 Les Mureaux et à la Maison de la Psychologue, 155 rue du président ROOSEVELT, 78100 Saint Germain en Laye.
A compter du 26 mai 2023, je vous propose un groupe de parole destiné aux couples, afin d’élaborer ensemble sur les difficultés rencontrés et apprendre à les surmonter.
Ce groupe d’une durée de 3h sera co-animé avec Nathalie SAVIGNAC, thérapeute de couple et des familles dans les Yvelines.
Afin de se découvrir ou redécouvrir et apprendre à communiquer autrement, nous vous proposerons une alternances d’échanges verbaux et d’exercices en art thérapie à dominante arts plastiques.
Depuis 2018, avec ma collègue Raphaelle GARAY, nous proposons à la Maison de Santé Philippe MARZE des Mureaux (78), un groupe de parole destiné aux personnes se reconnaissant dans une souffrance liée à leur travail.
Ce groupe a lieu une fois par mois en alternance les mercredi ou les jeudi…
La souffrance au travail se définit comme un mal être, une détresse psychologique, pouvant évoluer vers une symptomatologie d’allure dépressive, en lien avec une situation professionnelle (surmenage, harcèlement…).
Elle peut revêtir de 3 états, tels que l’épuisement émotionnel, la déshumanisation de la relation à l’autre, ou encore le sentiment d’échec professionnel.
Etre aidé, se sentir écouter, permettent parfois de surmonter cette souffrance. C’est pourquoi, chaque mois nous vous proposons une rencontre autour de ce sujet.
En plus d’un échange, ce sera également l’occasion de découvrir ponctuellement des techniques permettant de se sentir moins envahis émotionnellement comme la méditation de pleine conscience ou encore une technique d’art thérapie, le Zentangle, proposé par Anouck ROUSSARIE, art thérapeute yvelinoise et enseignante Zentangle certifiée.
Voilà plusieurs années maintenant que je n’ai pu m’exprimer sur ce blog. Faute de temps et d’énergie…mais suite à une semaine passée à Paris, j’ai eu l ‘envie de partager ces quelques réflexions. Transports en commun, rue, espaces clos…le bal masqué est ouvert et ce fut un premier choc en sortant du train. L’épidémie, croissante, nous oblige à « sortir couvert ». En parallèle nous sommes assaillis d’informations parfois culpabilisantes, mais peu rassurantes : Paris virait au Rouge foncé.
Si certains collègues ont pu comparer ce que nous vivons aux mécanismes de la paranoïa, loin de moi, l’envie de créer une polémique sur le règne de la peur que nous subissons. Je n’ai pas envie de participer au débat. Bien que j’ai trouvé celui proposé samedi dernier dans « On est en Direct » fort intéressant faisant échos aux propos que j’avais rédigé sur un bout de papier quelques jours auparavant.
Si la COVID est hyper active sur le plan physiologique, il en est à mon sens une partie bien cachée qui s’immisce dans nos vie à pas de velours. Une contamination insidieuse, mais peut être tout aussi dangereuse.
Privation de visites en Ephad, port de masque obligatoires, distances à respecter, confinement… Le médical l’emporte sur le lien social, au risque de voir les relations humaines se dénaturer. Pourtant l’OMS le rappelle, « la bonne santé repose sur l’équilibre tripartite du corps, de l’esprit et du social ».
Le corps est certes protégé, mais le déconfinement, porté par ses multiples incertitudes, et la menace d’un re confinement ne fait qu’entretenir, peur, angoisse et anxiété…confrontant l’être dans un questionnement existentiel, là où nous voulons tout contrôler. A cela s’ajoute la modification voir l’arrêt des relations sociales. La COVID menace donc l’humanité sous différentes formes.
Bowlby le disait, « l’être humain est un être social ». Il fit cette déduction à partir d’études réalisées sur de petits singes séparés de leur maman…par manque d’attachement, la mort les guettait. Et n’est ce pas là le risque que nous vivons ? L’essor des réseaux sociaux, les rencontres sur le balcon, les apéros skype, les visio-consultations sont autant de preuves venus confirmés que nous tous, humains, avons besoin de contact sociaux, de nous voir, nous rencontrer, nous toucher. Le Virus nous l’interdit…
Contaminés ou non, La COVID nous gagne tout à chacun. Cette crise nous marquera sans doute à vie, mais doit elle nous empêcher de vivre ?
La prise en charge psychologique me parait essentiel pour certain à la gestion de ces angoisses naissantes : aider l’humain à penser et lâcher prise face à ce que nous ne pouvons réellement contrôler…redonner un nouveau sens à la vie.
Bien des initiatives encourageantes pendant le confinement nous ont montré également que nous sommes tous dotés de cette force de résilience qui nous permet de redéfinir des priorités et créer de nouveaux rapports sociaux et terrestres.
Le monde n’est pas très rassurant…à ce qu’en disent les
journaux !
Comment appréhender de venir au monde dans ce contexte ? Imaginez-vous nourri, coucou-né et blanchi, au calme, flottant dans votre propre pipi ! Pourquoi vouloir sortir et affronter le stress d’une vie ?
Pourtant le futur bébé n’aura pas le choix : des contractions,
une lumière aveuglante, le toboggan se déclenche automatiquement…S’en suit la
douleur des premières respirations ! Fini la nourriture au cordon ! Crier
s’explique tout naturellement dans ces conditions !
Pour aider bébé, et surtout Maman, péridurale et autres accompagnements
classiques à la l’accouchement soulagent. Mais, de plus en plus d’alternatives
sont proposées pour que les deux principaux protagonistes de la naissance
conservent leur « Zen Attitude » : Yoga, Sophrologie,
acupuncture,…. et même un joli mot barbare : l’haptonomie. Dès que j’en
parle, en général, la première réaction est « Hein ? Quoi ? ».
Le Docteur Catherine DOLTO, fille de la renommée Françoise
DOLTO, participe encore aujourd’hui à la popularisation de cette approche post
et néo-natale.
L’haptonomie, en
quelques mots…
Créée par le professeur Frans VELDMAN dans les années 80, l’haptonomie
est définie comme « la science de l’affectivité », étymologiquement
parlant, « la loi du toucher » (du Grec « hapto » : toucher et « nomie » : la loi). De son vécu et de ses observations, ce
chercheur néerlandais a développé un protocole de prise en charge plus ou moins
psychothérapeutique où le contact et l’écoute des émotions jouent un rôle primordiale.
L’haptonomie est destinée à tout type de personnes et de
problématiques, bien que sa popularité aille crescendo chez les jeunes parents.
Pendant et après la grossesse, l’haptonomie leur permet d’aller
à la rencontre du fœtus et d’apprendre à communiquer avec le futur bébé pour le
préparer « au défi de la vie »…Ainsi, nombreuses sont les sages femmes
à se former à ce type de préparation à l’accouchement.
Comptez 70 euros la séance (à raison de 8 séances soit une toutes
les trois semaines environs) dont une partie est remboursée par la sécurité
sociale si vous la choisissez en tant que préparation à l’accouchement. Atout
majeur de cette prise en charge, la présence obligatoire et l’entière
participation du futur papa (ou d’un tiers toujours identique)….Pour le bébé,
les différents exercices proposés lui permettent d’appréhender l’existence de
notre monde et l’aident à développer son tonus… (Ça je peux vous le
garantir !)
L’haptonomie en
quelques gestes…
Pour ma femme et moi, l’expérience a commencé à 3 mois de
grossesse environ. Un premier rendez-vous avec la sage femme, fort en émotion,
a permis de débroussailler le terrain : retour sur notre parcours
personnel, notre rencontre ; bref le contexte dans lequel notre bout de
chou allait pointer le bout de son nez… et le choix de notre orientation en « hapto ».
Les autres séances ont consisté pour la maman et moi à l’apprentissage
de techniques de toucher particuliers pour inviter bébé à entrer en
communication voire en communion avec nous, pour jouer avec lui et le rassurer.
Si le toucher est essentiel dans cet échange, la parole accompagne le geste. Se
détendre, ouvrir le Giron, caresser le ventre et apporter du moelleux pour
inviter bébé à réagir au contact…
Au bout de la sixième séance, c’est l’accouchement même qui
est abordé. La sage femme répond à nos questions, nous explique les différentes
possibilités qui vont s’offrir à nous (voie basse, césarienne, péridurale…). Puis
c’est à nous Messieurs de bosser !
« Votre mission,
si vous l’acceptez, aider Maman à moins souffrir pendant les contractions ».
Mission Quasi Impossible !!!! Et Interdiction de faire un malaise vagal !
Massages dits de centrage ou d’ancrage et autres techniques
de relaxations certainement empruntées à la sophrologie nous sont prodiguées…
Et vite arrive le grand jour…
Notre petite chipie est arrivée en mai !
Si nous n’avons pas pu appliquer à la lettre tout ce que
nous avions pu étudier, l’apprentissage nous a apporté à mon sens le savoir
nécessaire pour ne pas redouter cette expérience
unique.
L’haptonomie : Et
ça continue !!!
Contrairement à tout ce qui nous est communément
expliqué ! Interdit de tenir la tête du nourrisson ! Son tonus est au
top (confirmé par l’ensemble du personnel médical soignant de la clinique). A
lui maintenant d’apprivoiser la gravité terrestre…avec un petit coup de pouce
des parents tout de même !
L’haptonomie post natal consiste en des manières de porter
bébé bien particulières l’aidant à se sentir comme un « être entier »,
pleinement humain et surtout capable de…malgré la lourdeur qu’il n’avait pas dans
sa bulle ! Il s’agit de l’inviter chaque jour dans sa colonne. Et très tôt,
bébé se tiendra assis dans les mains de son papa !
Se sentir en pleine
conscience ! Petite digression en psychologie positive !
Après quelques mois, un bébé très tonique et plein de
vie ! Curieux de son environnement et en osmose! Alors moi je dis
« oui » à l’Haptonomie, pour
une Entrée Positive dans la Vie…
Le coloriage pour adulte fait sa petite révolution et
envahit (encore plus aujourd’hui) les étagères
de nos librairies !
Ludique, attrayant, facile : Ouvrir un cahier de
coloriage, c’est la promesse d’un mieux être général ! Moins de
stress…l’effet thérapeutique est garanti !
Je me souviens alors de ce cadeau fait par des amis, un joli
cahier de coloriage, offert pour rire de mon efficacité d’art
thérapeute avec cette petite phrase ironique : pourquoi dépenser 50
euros pour une séance quand 15 euros suffisent ?
Si l’anecdote continue de me faire sourire, elle n’en reste
pas moins porteuse de sens !
Eh oui, comme beaucoup d’ouvrages, le coloriage surfe sur cette
quête du bien être…et cultive les amalgames. Si l’art thérapie a été popularisé
par ces livrets, Prenez garde !
Le coloriage peut être utilisé en art thérapie, l’art
thérapie ne peut se limiter au simple coloriage. Pour autant, les cahiers de
coloriage peuvent aider ponctuellement à se sentir bien, à déstresser et se
relaxer !
L’ Art Thérapie pour
un mieux être…
L’Art thérapie (et je ne cesse de le répéter) est une
discipline sous l’égide du médical exploitant le potentiel artistique dans une visée humanitaire et thérapeutique
(FORESTIER, 2009). L’action thérapeutique nécessite un engagement du patient
dans une démarche de soin. L’atelier est réalisé par un art thérapeute diplômé
d’une école ou d’une université.
Parmi les techniques que peut exploiter un art thérapeute en
séance, le coloriage en est un des nombreux possibles !
Les vertus du
Coloriage.
Le coloriage est apparu dans les années 1700/1800, aux Etats
Unis, avec l’idée de démocratiser l’Art…
Progressivement les cahiers de coloriages ont été introduits
dans les programmes scolaires pour développer les capacités cognitives et
créatives des enfants, dans l’espoir secret d’en faire des Hommes meilleurs.
Effectivement, le coloriage implique différentes compétences
motrices et mentales comme l’attention et la concentration ou la dextérité.
Mais c’est aussi un moyen de se recentrer sur l’instant présent…et de fait, se
décentrer de ses angoisses et autres stress.
C’est aussi le moyen de vivre une expérience positive de la
créativité, et de se replonger dans ses souvenirs d’enfance (effet de la
« Madeleine de Proust »)…simplement…
avec un résultat esthétique quasi-immédiat. En ce sens avoir un cahier de
coloriage peut s’avérer utile. Il développe l’imagination de l’enfant et
ralenti la pression des parents…
Le Coloriage en Art
Thérapie.
En aucun cas, il ne vous guérira de vos troubles et autres
complexes !
Cette quête nécessite un véritable travail thérapeutique qui
peut se réaliser auprès d’un thérapeute utilisant le coloriage comme outil.
Il est le seul à pouvoir vous aider à recevoir et renforcer
le sentiment de vivre une expérience bénéfique engendrée par l’action de
colorier…